Vous vous souvenez des dessins animés de votre enfance ?
Moi je suis née pendant les années 70 et les dessins animés qui m’ont le plus marquée, ce sont les dessins animés crées par de gros sadiques qui devaient kiffer faire chialer les gosses !! Vous ne me croyez pas ?
La preuve par 5 :
Bouba, le petit ourson.
Le générique il est tout gentillet, chanté par la toute douce et simplette Chantale Goya, tu crois que ça parle d’un petit ourson et de sa sœur Frisqette qui s’éclatent avec leur maman et leur papa, que la vie est belle tout ça.
Sauf que non, putain. Dans le deuxième épisode la maman de Bouba et de Frisquette elle se fait dégommer par un chasseur ! Et leur père aux petits ours dont on parle dans la chanson ? Que dalle, oué, y en a pas de papa !! Tous seuls comme des cons qu’ils se retrouvent les oursons.
Candy.
Candy, elle a une vie de merde. Elle est orpheline déjà, et elle va bouffer à peu près toutes les vacheries de la vie. Elle va perdre à peu près tous les gens qu’elle aime, elle va supporter des vraies plaies, souffrir mille déboires amoureux. Mais elle reste une grande nunuche blonde et un peu rebelle. Et elle fini infirmière et retrouve son prince des Collines qui normalement aurait du canner mais que ça plaisait pas aux parents des pauvres enfants déjà grandement traumatisés par les mésaventure de la pauvrette Candy.
Bon, en vrai, Candy, elle était quand même super gourde et franchement fille facile, parce qu’elle est tombée amoureuse d’à peu près tous les garçons de la série. Sauf ceux qui ont une vraie tronche de connards, comme Neil Legrand et sa pétasse de frangine.
Heïdi.
Heïdi, encore une pauvre petite orpheline qui est élevée par sa tante pas commode jusqu’au jour ou la tata en a ras le ponpon et qu’elle refourgue la gamine au pépé qui vit dans les alpages comme un vieux con. Mais la petite Heïdi elle est tellement mignonne que le pépé ça lui change la vie de l’avoir avec lui. Puis la gosse elle devient super copine avec le petit gardien de chèvres qui a une vielle mémé aveugle à qui la petite Heïdi fait la lecture.
🎶 Yolalahitou 🎶c’est la belle vie dans les montagnes.
Jusqu’au jour où la tata pas commode elle decide que en fait non, la gosse elle va aller à la ville pour être jeune fille de compagnie d’une petite gamine riche mais handicapée. Fini, veaux, vaches et chèvres, c’est le drame pour Heïdi et son pépé.
Mais comme Heïdi, c’est un putain de rayon de soleil malgré les épreuves qu’elle traverse, elle devient super copine avec la petite parlytique à qui elle tient compagnie et elle l’embarque dans ses montagnes adorées où, miracle du grand air, la gosse se remet à marcher. Si c’est pas merveilleux, quand même ! Trop forte Heïdi !
Rémi sans famille.
Alors là, c’est le dessin animé qui m’a fait le plus chialer de ma vie !
Rémi, dans le genre poissard de première, il se pose là.
Il vit pénard avec sa mère et son père (enfin qu’il croit), jusqu’au jour ou le Pater familia, il perd son boulot suite à un grave accident, que ça le rend hostile et alcoolo et qu’il annonce à Rémi que de toute façon c’est pas leur gosse avant de le vendre à une troupe de saltimbanques dirigée par Monsieur Vitalis. La troupe se compose de trois chiens : Capi, Zerbino et Dulce et d’un petit singe, Joli Cœur. Rémi s’intègre tranquillement à la troupe, ça colle pour lui.
Manque de bol, le vieux Vitalis est envoyé en taule. Rémi fait la connaissance de Mme Milligan et de son fils Arthur (hémiplégique) qui remontent le canal du midi sur une péniche (le Cygne). Mme Milligan, bonne comme le bon pain, décide de s’occuper de rémi le temps que son vieux protecteur sorte de taule.
Quand Vitalis vient récupérer le gosse, ils décident de monter à la capitale malgré des conditions météo digne de la Sibérie. En chemin, Zerbino et Dulce se font bouffer par des loups.
Raide.
Joli coeur chope une pneumonie et meurt aussi. (Là, tu as 7 ans et tu amorces ta toute première dépression nerveuse.)
Le vieux Vitalis, qui se retrouve sans gagnes pain, confie Rémi à un sale mec qui tabasse les gosses qui ne lui ramènent pas assez de tune. Rémi retrouve là un vieux pote Mathia. Vitalis fait en sorte de sortir Rémi des griffes de l’autre sale mec. Mais Vitalis fini par mourir à cause du froid aussi. (Bon là, autant vous dire que tu sens que c’est moisi pour de bon pour ce pauvre Rémi, limite, il va peut être bien se suicider ou crever comme un con, d’autant qu’il est malade lui aussi du coup.)
Mais finalement Rémi se remet et décide de repartir dans son bled avec son pote Mathia et d’amener une vache à sa bonne maman adoptive (et à l’époque ça semble être une putain de bonne idée.)
La bonne mère leur apprend que son mari a des infos sur la véritable mère de Rémi et que ce con il est parti vers Paris pour le retrouver. Rémi et son pote repartent sur la capitale, ils retrouvent le mari de la mère adoptive de Rémi qui arrive à donner des infos avant de crever à son tour.
Rémi découvre que sa vraie mère n’est autre que la gentille Madame du canal du midi. Ça alors, si c’est pas une sacrée coïncidence qu’elle est imprévue, quel rebondissement !
La famille est réunie, tout va bien, le frère de Rémi se remet même à marcher (décidément). Mais Rémi, ce con, il décide de repartir à l’aventure avec son pote Mathia plutôt que de profiter pénard de la belle vie (parce que sa vraie mère, en fait elle est blindée, bien sûr). Tout ça pour ça, franchement… Rémi t’es pas bien fini.
Demetan
Demetan, c’est une petite grenouille mâle qui se retrouve avec sa famille sur l’étang de Kiata le méchant Seigneur des lacs et des bois. Renantan, la fille de Kiata et Demetan tombent amoureux l’un de l’autre, mais le vieux salopard de crapeau baveux ne supporte pas l’idée que sa fille fréquente une grenouille qui ne soit pas de leur classe sociale. Putain de snobinard. Autant vous dire que c’est pas gagné pour les deux petites grenouilles transies d’amour. D’ailleurs rien que le générique, il vous plombe l’humeur. Pauvre petit Demetan…
On notera que le facteur « Orphelin à la vie de merde » c’était une valeur sûre pour traumatiser du gamin.
Voilà, maintenant, on comprend pourquoi la génération des gosses de 70/80 est complètement paumée. Faut voir un peu devant quoi nos parents « aimants » nous ont collés. Je vais envoyer les factures de mon psy à mes vieux moi tiens ! Sans déconner !
Tu as oublié Princesse Sarah! Et dans les séries « live », y avait aussi « Sylas » avec son aiguiseuse de couteaux psychopathe… tient ça explique peut être ma phobie des trucs pointus…
Je suis trop vieille pour Princesse Sarah, j’etais ado quàd ils l’ont diffisé, mais je l’ai lu petite. Silas, je ne me souviens pas, je me souviens de Zorah par contre. Zorah la rousse, belle et farouche tout ça ;)
Silas (et non Sylas comme écrit précédemment), c’est une minie série allemande, dans laquelle un gamin s’enfuit d’un cirque ou il est maltraité. Après moult aventures toutes plus anxiogènes les unes que les autres, impliquant entre autre une vieille, aiguiseuse de couteaux psychopathe qui cherche à lui faire la peau avec un grand couteau (me souviens plus pourquoi), il finit par trouver refuge chez un dresseur de chevaux.